Le perfectionnisme ouvre la porte à l’insatisfaction.

Le perfectionnisme ouvre la porte à l’insatisfaction car il nous rend intransigeants envers nous-mêmes et envers les autres. Il ne laisse donc aucune place à l’erreur. Il génère aussi de la frustration car il nous conduit à fixer des objectifs impossibles à atteindre. Or, comme on n’arrive pas à les atteindre, cela nous mène inévitablement à la déception.

En réalité, le perfectionnisme est un fardeau qui nuit cruellement à nos relations.

Le perfectionnisme mène à l’inaction.

Il s’agit d’un paradoxe. On pense que les perfectionnistes sont des personnes qui exécutent vite et bien… Or, en réalité, ce sont plutôt des personnes qui tuent leur rêve dans l’œuf !

Par exemple, on peut refuser une opportunité parce qu’on est tellement perfectionniste qu’on a peur de mal faire. La peur de ne pas réaliser les choses aussi parfaitement qu’on le voudrait peut conduire à refuser purement et simplement les opportunités.

Ce fantasme de la perfection pousse au contrôle permanent et freine l’intuition. Or, il vaut bien mieux une action imparfaite qu’une parfaite inaction.

Le perfectionnisme nuit à la productivité.

Le problème ici, c’est qu’on passe trop de temps à faire les choses sous couvert de les améliorer. C’est manifeste chez beaucoup de clientes que j’accompagne : elles passent beaucoup trop de temps sur un logo, un montage vidéo, la préparation d’une offre. Mais pendant tout ce temps, on n’expose pas ses talents au monde ! On traîne en restant dans notre zone de confort …

Donc, vous l’aurez compris, le perfectionnisme nuit à votre capacité à exprimer vos talents et à développer votre potentiel. Même si, bien sûr, il a aussi des effets positifs ! Il permet notamment de ne pas verser dans la médiocrité. 

Lâcher prise permet de se libérer d’un poids et de transformer la perfection en excellence. C’est justement en trouvant l’équilibre entre le lâcher prise et le perfectionnisme que vous pourrez trouver votre zone d’excellence.