À Lisbonne avec mon ami Philippe, nous allons vous expliquer comment butiner comme une abeille est possible.
Et si on goûtait les fleurs ?
Philippe a cueilli une fleur d’un buisson et à mon grand étonnement… Il l’a goûtée. Il s’agit d’un plumbago, une fleur avec laquelle il est familier puisque ses parents en avaient dans leur jardin. C’est un jeu qu’il pratiquait avec son frère et sa sœur de cueillir une fleur et d’en extraire une petite goutte de nectar sucré.
Pour la cueillir, il faut être délicat. On coupe le bout de la fleur et on presse pour faire sortir par pression le nectar que l’on dépose sur la langue. C’est la sensation sucrée du nectar pur qui nous embrasse.
Qu’est-ce que le nectar ?
Le nectar ressemble fortement à du sucre. C’est ce que prélèvent les abeilles, les insectes butineurs et les colibris. C’est comestible. On peut dire que c’est un jus sucré floral.
Un risque pour la santé ?
Il n’y a aucun risque à condition toutefois de ne pas le faire avec toutes les fleurs.
Il faut veiller à la concentration de sucre et à la manière dont on extrait le nectar. Cela dépend aussi comment on l’extrait. Cela dépend de la concentration.
Par exemple pour le plumbago, il y a une belle goutte toute blanche et transparente de nectar. On sent clairement cette attaque de sucre sur la langue.
A chacun sa madeleine…
Le goût est très délicat. Pour Philippe et sûrement pour beaucoup d’autres personnes, c’est une douce réminiscence de l’enfance.
Bien sûr en cas d’hypoglycémie, il en faudrait beaucoup.
On peut consommer le nectar des fleurs comme une petite abeille quand on est en vacances. Il est conseillé de goûter en particulier le plumbago qui pousse beaucoup en Méditerranée. Il fleurit du printemps à l’automne.
Bonjour,
moi, quand j’étais petite, j’aspirais le suc de chèvrefeuille en coupant à la base de la fleur. C’est un peu pareil et on en trouve peut être plus facilement chez nous…
Bonne dégustation !
Bonjour Hélène, merci beaucoup pour ton commentaire. Ah que de souvenir !