Le surimi, du poisson ? Ce batonnet joliment appétissant qui accompagne les apéritifs, les entrées, les en-cas. Est-il vraiment bon ou pas bon ?
Que cache le Surimi ?
- Du sel
Il contient 700 mg de sel pour 100 g de produit. Ce qui est beaucoup et explique également l’appétence ressentie pour le surimi. L’appétence est cette envie que l’on a de manger bâtonnet après bâtonnet. Sachez que c’est le cas pour les aliments salés. Or le sel favorise les maladies cardio-vasculaires et les risques d’hypertension. C’est pourquoi il faut bien veiller à la consommation de cette source de sel supplémentaire.
Du poisson
Il faut 100 tonnes de poissons pour produire 30 tonnes de « surimi base », soit la pâte de poisson qui sert à faire le surimi. C’est une quantité énorme qui ne préserve pas les réserves halieutiques des océans. Ce n’est donc pas en ce sens un produit qui favorise l’environnement.
- Un exhausteur de goût nocif
Par ailleurs, il contient du glutamate, un exhausteur de goût, qui a pour but de faire ressortir le goût du poisson car la pâte de poisson est insipide. Toutefois le glutamate est un produit chimique reconnu neurotoxique. Il, favorise notamment la maladie d’Alzheimer et de Parkinson. Il a une centaine d’effets secondaires répertoriés par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
- Des arômes
On trouve souvent de l’arôme de crabe naturel qui n’a rien de naturel. Il est fait avec quelques petites portions naturelles au départ. Mais le résultat final n’est dû qu’à de la chimie. C’est donc bien différent de ce que l’on peut préparer soi-même comme bouillon maison à base de carcasses de crabe.
En résumé, le Surimi n’est fait que de 40 % de chair de poisson. Il n’est pas une bonne source de protéine car c’est un produit industriel fait avec du poisson de mauvaise qualité, bas ou moyenne gamme. Les industriels cherchent toujours à faire les choses à bas prix. Pour le reste, on trouve du glutamate ou des additifs, de la fécule de pomme de terre, parfois du soja ou du blanc d’œuf.
Le Surimi, un faux aliment
Michael Pollan, célèbre écrivain américain spécialiste de la nutrition, parle souvent de ce concept. Les faux aliments sont des aliments inventés par les industriels que nos grands-mères ne connaissaient pas et dont il faut se méfier parce que notre corps n’est pas fait pour les consommer.
Retenez que si vous avez envie d’en consommer, il faut faire attention aux étiquettes. Privilégiez plutôt du poisson labellisé MSC* et prenez la meilleure qualité possible sans glutamate, sans additif avec au moins 40 % de chair de poisson.
*Label MSC (Marine Stewardship Council)
Laisser un commentaire