Mon expérience
Il ya 6 ans j’ai entrepris de faire un jeûne, c’était le tout premier que je faisais !
Je vous en parle aujourd’hui parce que lors de ce jeûne j’ai commis plusieurs erreurs. Partager mon expérience avec vous me semble utile pour mieux comprendre l’intérêt de faire un jeûne et vous éviter de commettre les mêmes erreurs que moi.
Pour la petite histoire, mon conjoint c’est lancé dans le jeûne avant moi. Il a suivi un programme de jeûne et randonnée dans un centre de la Drome. Son expérience fut tellement positive qu’il m’a encouragé à l’expérimenter moi-aussi.
J’étais déjà passionnée de nutrition à cette époque-là et je débutais professionnellement dans ce domaine. Alors, je me suis dis « pourquoi pas ? Essayons ! »
Etant tous jeunes parents, il nous était difficile de nous rendre dans un centre, de nous faire accompagner et de suivre un programme précis.
« Nous avons décidé de faire notre programme nous-mêmes ! »
Fort de la première expérience de mon conjoint, nous nous sommes dit que nous partirions dans une maison de campagne prêtée par des amis. Nous avons décidé de faire notre programme nous-mêmes avec notre fils. Nous trouvions l’idée géniale ! Nous allions marcher et jeûner pendant 7 jours !
Nous avons entamé cette aventure en faisant les choses une par une, comme pour tout jeûne classique. Nous avons d’abord fait une purge et diminué au fur et à mesure notre alimentation, en commençant par les protéines, ensuite le sucre, les excitants, … pour terminer par ne manger que des fruits le dernier jour avant l’entrée réelle en jeûne.
Dès le deuxième jour, j’ai commencé à me sentir mal.
Ce n’est pas anormal, puisque le moteur – le corps – n’est plus alimenté par des apports extérieurs d’énergie. Il va alors, entrer dans un processus d’économie d’énergie et puiser ses ressources dans les stocks déjà constitués.
C’est le même processus qu’en période de famine, le corps se met au repos !
Entre le deuxième et le troisième jour, le corps va comprendre que l’énergie ne viendra plus des apports alimentaires et il va donc, naturellement, aller puiser dans ses ressources internes.
Selon la personne, c’est un passage plus ou moins difficile. Je le savais déjà et je m’y attendais un peu.
Lorsque cette étape est passée, ça va mieux ! On connait, alors, un regain d’énergie et de vitalité.
Les témoignages des gens ayant pratiqués le jeûne, sont d’ailleurs souvent semblables. Ils racontent qu’incroyablement, dès le troisième jour ils se sont sentit regorger d’énergie ! Que lors des randonnées, ils pouvaient courir dans la montagne comme des cabris et qu’ils avaient le sentiment que rien ne pouvait les arrêter !
J’ai vécu quelques petits désagréments lors du passage de cette étape. Mon cœur battait un peu vite, la tête me tournait, … des petites choses comme ça, mais j’ai passé le cap !
Les erreurs que j’ai faites
Ce qui m’incommodait le plus c’est ce côté un peu apathique, mou, sans énergie, que je ressentais.
Je pense que cet état était dû au fait, qu’avec mon mari, en plus du jeûne, nous nous occupions de notre bébé. La préparation de ses repas, de ses purées et l’attention nécessaire à l’enfant combinée au manque d’énergie du cap des deux jours ont accentué cette apathie.
De plus, je restais dans l’univers de l’alimentation ! Je n’en étais pas complètement libérée car il y avait encore des aliments autour de moi. J’ai compris par la suite que ce n’était pas une bonne idée.
La seconde erreur que nous avons commise est de ne pas avoir été suffisamment discipliné par rapport aux randonnées. Nous avions prévu de beaucoup marcher mais il ne faisait pas beau, il pleuvait alors nous ne l’avons pas fait.
Nous nous sommes arrêtés à la météo ! De ce fait, nous avons passés nos après-midis enfermés dans un état frileux et un peu mollasson.
Depuis lors, j’ai fait d’autres expériences de jeûne et j’ai compris à quel point l’activité physique était indissociable de la période de jeûne. C’est hyper important de rester en activité.
Bien-sûr, il y a différents profils, chaque personne est unique mais pour moi c’est nécessaire de marcher et d’activer mon système respiratoire, vasculaire, etc. Ca m’aide à activer la détoxification et à mieux gérer les phases difficiles pour lesquelles mon corps doit s’adapter.

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