J’aimerais partager avec vous une de mes expériences très concrète couronnée d’une belle réussite.

Un matin, près de chez moi, à côté d’un lac magnifique avec un très beau panorama dans un endroit zen, que j’affectionne et où j’aime aller régulièrement, j’étais avec ma coache sportive. Je m’entrainais pour ma première course de 10 kilomètres que je devais courir en avril.

Ces 10 kilomètres représentaient un vrai dépassement personnel car jusque-là, je détestais courir et je trouvais même ce sport stupide. Je n’y voyais qu’une perte de temps et une source de fatigue. J’ai toujours trouvé ma foulée lourde, ressenti des douleurs aux pieds et aux genoux, et des courbatures aux cuisses. Je n’y associais aucun plaisir.

En un mot, je n’ai jamais aimé ça. En revanche, j’étais toujours fascinée par l’observation des coureurs attribuant à cette activité des effets positifs et épatée par leur facilité à s’y mettre en chaussant juste leurs baskets et en y allant. Nulle comparaison avec une inscription en salle ni dépenses exagérées.

J’ai toujours pensé aussi que c’est un sport pratique. Quand on aime courir, on peut le faire partout dans le monde facilement même en voyage. J’ai donc finalement eu envie de me  lancer ce défi.

Se pousser et relever le défi

Ce matin-là, je n’avais pas envie de sortir pour retrouver ma coache même s’il faisait beau car j’avais du travail en retard et de nombreuses choses en cours. J’ai failli annuler notre rendez-vous puis voyant l’objectif qui se rapprochait à un mois et demi, j’y suis quand même allée. J’étais loin des 10 kilomètres à parcourir.

Le premier tour de lac qui ne faisait que deux kilomètres m’a donné l’impression d’en faire cinq. La fois précédente, un seul tour de lac m’avait épuisée et ne m’avait donné aucun plaisir en échange. Être présente au rendez-vous a vraiment relevé du challenge.

La force de se créer des objectifs…

Mon engagement auprès de ma famille, de mes amis et connaissances ainsi que ma volonté de courir 10 kilomètres ont été mon moteur. Je me suis encouragée pour ne pas lâcher, pour le faire et pouvoir être fière de moi. J’ai beaucoup pensé au résultat, à moi à la ligne d’arrivée, à la belle photo de moi les bras en l’air satisfaite de ma réussite. J’ai ainsi retrouvé ma motivation.

J’ai expliqué à ma coache mon appréhension sur la séance, mes doutes sur mes capacités et je lui ai parlé de ma fatigue. En réponse, elle a proposé de faire le maximum de tours de lac. Elle m’a dit que je ne pouvais pas savoir comment la séance allait se passer, qu’on irait doucement et que je devais réussir à avoir du plaisir et à être dans le ressenti.

Ainsi a commencé la séance. J’étais lourde et hors d’haleine dès le premier tour. Malgré mon état, on a fait un deuxième tour, soit 4 kilomètres et je peux affirmer que c’était déjà un immense dépassement de moi-même. Petit à petit, la situation s’est améliorée. J’ai pensé que 4 kilomètres étaient presque 5 ce qui signifiait la moitié des 10 kilomètres. J’ai donc entamé le troisième tour. Et j’ai commencé à me sentir plus à l’aise, à avoir moins mal aux articulations, à sentir une foulée plus souple et plus posée, et même à avoir du plaisir.

Pour accéder au plaisir

Le fait de prendre du plaisir en courant était une première et une grande victoire. J’ai ressenti une fierté immense d’avoir réussi.

Ma coache m’a beaucoup aidé, mais il y a aussi eu ma propre motivation, mon engagement et mon désir de le tenir. J’ai décidé d’être souveraine dans mes choix pour accéder au meilleur. J’aurais pu annuler ce rendez-vous mais ma coache n’aurait pas pu me récupérer car elle aurait respecté ma souveraineté.

Garder l’élan

En conclusion, on doit penser qu’il est possible de se dépasser. Il est nécessaire de garder à l’esprit sa motivation du début et ses raisons.

Ma motivation est forte parce que je sais pourquoi je le fais, parce que j’ai envie de me dépasser, parce que je me sens bien quand je le fais. Avoir couru pendant 45 minutes à une petite foulée, 6 kilomètres a signifié beaucoup pour moi alors que pour des coureurs habitués cela peu paraître peu.

Pour vous, c’est certainement pareil. Il faut réussir à arrêter de vous comparer et de vous dire que vous ne faites pas bien, que vous n’êtes pas à la hauteur, que votre objectif n’est pas assez élevé. L’important est de se donner les moyens et de faire des petits pas et vous oserez vous dépasser. Par petits pas, petit à petit, vous arriverez loin. Vous aurez également besoin de vous faire accompagner par des personnes bienveillantes ou par un coach qui soutiendront vos objectifs.

Abandonnez l’idée préconçue que cela coûte cher car il y a souvent un moyen de diminuer son budget dans d’autres activités. Cela en vaut la peine car vous le ferez pour vous. Je me suis donné les moyens et j’ai trouvé la bonne formule avec ma coache. C’est du gagnant-gagnant. Il est aussi possible de proposer des échanges de services et de compétences. Vous aidez un coach qui en retour vous propose des coachings sportifs. Il y a des solutions.

Prenez-vous en main, allez-y, dépassez-vous. Moi, je suis dans l’énergie de la réussite et c’est bon à vivre. Je vous souhaite la même chose.