Ce que personne ne vous dit (et que j’ai moi-même vécu)

« Élodie, je comprends pas, je fais attention, je mange sainement, mais je grossis quand même… »
C’est une phrase que j’entends chaque semaine. Peut-être même que vous êtes en train de vous la poser en ce moment. Vous avez 42, 45 ou 51 ans, et ce qui fonctionnait avant ne fonctionne plus. Vous mangez équilibré, vous avez même réduit vos portions, vous avez tenté le dernier régime à la mode… mais l’aiguille de la balance reste figée. Pire, elle grimpe !

Je suis passée par là. Et je peux vous dire une chose : non, vous ne devenez pas folle. Oui, il se passe réellement quelque chose dans votre corps.

Grossir après 40 ans : c’est normal !

La première chose que je veux vous dire, c’est que ce phénomène est courant et documenté scientifiquement. On sait aujourd’hui que la prise de poids après 40 ans, en particulier chez les femmes, est en grande partie hormonale. Ce n’est pas une question de volonté ou de contrôle.

Une étude publiée dans The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism montre que les femmes prennent en moyenne 2 à 2,5 kg pendant la ménopause, auxquels s’ajoutent 2 à 2,5 kg supplémentaires pendant la périménopause . Cela fait en moyenne 5 kg sur cette période charnière. Et cette prise de poids est souvent localisée autour du ventre, ce qui change profondément la silhouette.

Ce n’est pas juste une question d’esthétique. Cette graisse abdominale, associée à une baisse de la dépense énergétique, est aussi un facteur de risque pour :

• Le syndrome métabolique
  
• Le cholestérol
  
• L’hypertension
  
• Le diabète de type 2
  

Autrement dit, après 40 ans, le surpoids devient aussi un enjeu de santé.

Ce que vous faisiez avant ne fonctionne plus (et c’est logique)

Ce que j’ai remarqué dans mes accompagnements, c’est que beaucoup de femmes tentent de reproduire les stratégies qui marchaient à 30 ans, sauf qu’après 40, le corps ne réagit plus de la même manière.

Pourquoi ? À cause des hormones.

Quand vous entrez dans la quarantaine, vos niveaux d’œstrogènes et de progestérone commencent à baisser. Cette chute hormonale modifie votre métabolisme, augmente votre appétit, réduit votre masse musculaire et favorise le stockage des graisses (en particulier abdominales).

Et puis il y a la fatigue émotionnelle. Beaucoup de femmes autour de 45-50 ans vivent ce que j’appelle la tempête invisible :

• Bouffées de chaleur
  
• Irritabilité
  
• Sautes d’humeur
  
• Perte de motivation
  
• Troubles du sommeil
  

Dans ce contexte, il devient plus difficile de cuisiner, de bouger, de rester disciplinée. Le moral est en berne, la fatigue s’installe, le sucre devient une béquille… et on entre dans un cercle vicieux.

Mon histoire personnelle : comment j’ai compris ce qui se jouait

Je parle de tout cela avec autant de précision parce que je l’ai vécu dans mon propre corps.

À 41 ans, j’ai commencé à ressentir les premiers signes de la périménopause. Des changements physiques, émotionnels… Et surtout, une prise de poids soudaine. Pourtant, je mangeais bien. Je suivais mes conseils. Mais rien ne fonctionnait.

J’ai dû me former encore davantage, comprendre comment fonctionne une femme de plus de 40 ans, étudier les mécanismes hormonaux, le lien entre l’insuline, le cortisol, l’inflammation… pour réinventer mon mode de vie.

Et aujourd’hui, c’est ce que je transmets à mes clientes.

Pourquoi vous grossissez après 40 ans : les 3 vraies raisons

1. Votre métabolisme ralentit

Avec l’âge, nous perdons naturellement du muscle. Or, ce sont les muscles qui consomment le plus d’énergie.

Moins de muscle = métabolisme plus lent = prise de poids facilitée, même à alimentation égale.

Et si vous êtes sédentaire ou en perte d’énergie, ce phénomène s’accentue.

2. Vos hormones sont déséquilibrées

Après 40 ans, la progestérone baisse, les œstrogènes fluctuent, le cortisol (l’hormone du stress) s’emballe, et votre insuline devient plus sensible.

Résultat :

• Vous stockez plus facilement la graisse
  
• Vous avez plus envie de sucre
  
• Vous dormez moins bien
  
• Vous vous sentez plus fatiguée, donc vous bougez moins
  

3. Vous restez coincée dans une logique de régime

C’est souvent ce que je vois : vous alternez entre phases de contrôle extrême (régime, restriction) et phases de relâchement. C’est contre-productif. Le corps perçoit la restriction comme une menace, ralentit son métabolisme, et finit par reprendre du poids dès qu’il retrouve un peu d’abondance.

Alors que faire ? La stratégie qui change tout après 40 ans

La solution, c’est de ne plus chercher à mincir comme avant. Il faut adopter une stratégie post-40 ans, alignée avec votre nouvelle physiologie.

1. Adopter une alimentation hormonale

C’est l’approche que j’utilise dans mes accompagnements.
Elle consiste à :

• Réduire les glucides (notamment les sucres cachés et les céréales raffinées)
  
• Augmenter les protéines (pour soutenir la masse musculaire)
  
• Consommer plus de bons gras (huile d’olive, avocat, graines)
  
• Miser sur les légumes (pour les fibres et les antioxydants)
  
• Adopter une alimentation anti-inflammatoire (éviter les produits ultra-transformés, les huiles raffinées, le sucre, l’alcool)
  

Cette alimentation aide à réguler l’insuline, à soutenir les hormones, à prévenir l’inflammation, et à favoriser un terrain hormonal stable.

2. Réintroduire du mouvement sans épuiser le corps

Inutile de vous lancer dans 4 heures de sport par semaine si vous êtes déjà épuisée !
Commencez par marcher chaque jour, par intégrer des mouvements doux, par reprendre contact avec votre corps sans le brusquer. L’idée n’est pas de forcer, mais d’activer votre métabolisme progressivement.

3. Travailler sur le mental et les émotions

Je le dis souvent : après 40 ans, on ne maigrit plus juste avec des règles alimentaires. Il faut aussi faire la paix avec son corps, travailler sur la culpabilité, sortir du conditionnement des régimes, apprendre à s’écouter.

C’est le plus grand levier de transformation durable. Et c’est aussi ce qui vous permettra de ne plus reprendre les kilos ensuite.

En conclusion : non, grossir après 40 ans n’est pas une fatalité !

C’est un signal. Le signe que votre corps vous parle, qu’il réclame une nouvelle écoute, un autre rythme, une autre manière de vivre.

La bonne nouvelle, c’est que vous pouvez reprendre les rênes. Pas avec des restrictions. Mais avec de la compréhension, de la bienveillance, et une vraie stratégie féminine. Et c’est exactement ce que je transmets dans mes accompagnements et dans mon programme Nouvelle Femme. Parce qu’après 40 ans, vous méritez de retrouver votre énergie, votre vitalité, votre silhouette… et votre plaisir de vivre.