Notre alimentation nous rend malade en priorité par sa toxicité. En effet, aujourd’hui, les produits transformés contiennent des centaines d’additifs qui n’existaient pas il y a encore une cinquantaine d’années, ainsi que de nombreux pesticides. Comment faire pour les éviter ?

Une alimentation toxique

Les fruits et légumes issus de l’agriculture traditionnelle contiennent beaucoup de pesticides, de fongicides et d’herbicides. Par exemple, sur une pomme, on retrouve jusqu’à 27 traces de pesticides. Dans le vin, ce chiffre monte jusqu’à 32 !

Si l’on ajoute les nombreux additifs qui se trouvent dans les aliments transformés, on constate que les polluants sont de plus en plus présents. Il devient vraiment difficile de manger sainement.

Quand on ingère ces polluants, comment le corps les gère-t-il ? Il stocke la plupart de ces produits dans les graisses, puisqu’il ne sait pas comment s’en débarrasser. A mesure que le temps passe, notre système s’encrasse, ce qui peut conduire à la maladie.

C’est ainsi que notre alimentation, qui devrait être notre première médecine, devient source de maladie.

L’agro écologiste Pierre Rabhi disait :

« Bientôt quand on mangera, on ne se dira plus bon appétit, on se dira bonne chance. »

Les méfaits de l’alimentation industrielle

Deuxième raison : si nous tombons plus facilement malades, c’est aussi que les industriels ont trouvé des techniques pour nous faire consommer leurs produits en plus grande quantité.

Le glutamate

Le glutamate monosodique est un exhausteur de goût inventé par l’industrie servant à exhaler le goût. C’est une substance chimique qu’on retrouve notamment dans les bouillons cubes, les chips, les biscuits apéritifs etc. Le glutamate a un but : nous faire manger plus !

Peut-être vous est-il déjà arrivé de commencer à manger un paquet de Pringles… Vous prenez une chips, puis une autre et vous ne vous arrêtez plus. Vous pensez que c’est parce que c’est bon, mais en réalité, le responsable…c’est le glutamate !

Le sirop de glucose

Autre invention de l’industrie agro-alimentaire, le sirop de glucose est né dans les années 50 et il a été très utilisé dans les boissons gazeuses. Au départ, c’est ce qui a fait le succès de Coca Cola.

Auparavant, on sucrait les sodas au saccharose, que le corps reconnaît en tant que structure moléculaire comme du sucre. Si on boit trop de soda au saccharose, on sera vite écœuré parce que notre système biologique nous alerte : « Attention ! Trop de sucre. Stop ! Saturation ! »

Le sirop de glucose, quant à lui, a une composition moléculaire différente, de sorte que le corps ne le reconnaît pas comme un sucre. C’est la raison pour laquelle on peut boire 1 ou 2 litres de Coca par jour sans avoir ce sentiment d’écœurement.

Depuis les années 50, on utilise massivement le sirop de glucose dans les produits transformés. On ingère donc d’énormes quantités de sucre sans s’en rendre compte.

Des produits persistants

Additifs, herbicides, fongicides, sucre, glutamate : autant de produits nocifs qui polluent notre organisme et finissent par nous rendre malades. D’autant plus que ces substances sont très difficiles à dégrader.

En 2010, plusieurs villes d’Allemagne ont expliqué qu’elles ne pouvaient plus enterrer de nouveaux corps dans les cimetières parce que les corps ne se dégradaient plus. Ces corps avaient été inhumés 20 ans auparavant, au moment où l’agro-industrie a vraiment pris son essor.

Si ces corps ne s’étaient pas décomposés, c’est parce qu’ils étaient comme embaumés chimiquement. Additifs et conservateurs empêchent ainsi la dégradation des corps, que l’on est obligé de brûler pour faire de la place …Inquiétant, n’est-ce pas ?

Vous pouvez faire une expérience moins macabre : placez un burger McDo dans une cave pendant 3 mois. Il n’y aura aucune trace de moisissure ! Les conservateurs sont tellement nombreux que la putréfaction est impossible.

Où trouver une alimentation saine ?

Une fois que l’on prend conscience de tout cela et des conséquences énormes qu’il peut y avoir sur notre santé, changer son mode alimentaire devient une évidence.

Changer son alimentation, qu’est-ce que cela signifie ? Tout d’abord, c’est choisir des produits biologiques et non transformés. Cela signifie faire ses courses autrement, par le biais d’autres circuits. C’est aussi changer le discours qu’on véhicule à ses enfants.

Contrairement à une idée reçue, Bio ne signifie pas forcément très cher. Une étude récente a d’ailleurs démontré que la plupart des personnes qui consomment en magasin bio gagnent entre 1 000 et 2 000 euros par mois…

C’est une question de choix : décider qu’on ne peut pas continuer à s’intoxiquer volontairement, et que notre santé est la seule priorité. Ne vaut-il pas mieux dépenser un peu plus pour l’alimentation et s’économiser des années de traitements ?

J’avais à cœur de partager ces quelques réflexions avec vous. J’espère que cela vous aidera à avoir quelques prises de conscience et à changer certaines habitudes.