« Pourquoi chercher des alternatives ? La viande, c’est bon pour nous ! ». J’entends fréquemment ce type d’affirmation… Pourtant, nous savons aujourd’hui que la viande, en particulier la viande rouge, est un acidifiant pour notre organisme et donc une source d’inflammation. Je connais bon nombre de personnes capables d’en consommer tous les jours et à tous les repas. Au niveau de leur santé actuelle et future, ce n’est pas la solution. 

En effet, il est reconnu qu’en excès, elle est cancérigène et source de diverses maladies cardiovasculaires. De plus, pour préserver le plus longtemps possible notre environnement, il serait sage d’en diminuer la consommation, et cela rapidement. 

Il se peut que vous n’imaginiez pas votre vie sans viande et je peux le comprendre, nous aimons son goût, et  nous avons tendance à nous demander où trouver des protéines ailleurs que dans la viande. C’est d’ailleurs une excellente excuse pour continuer d’en consommer, je me trompe ?

Viande d’aujourd’hui et viande d’antan

Deux problèmes se posent à nous aujourd’hui : l’effet de la viande en général sur notre santé et l’effet de la viande industrielle dans laquelle nous retrouvons des antibiotiques, de l’hormone de croissance et des pesticides.

Nous le savons, la viande que consommaient nos grands-parents étant jeunes n’avait rien à voir avec celle d’aujourd’hui, et je ne parle pas seulement de votre steak, je parle aussi du jambon ou des petits lardons de votre quiche Lorraine. À moins de connaître personnellement un éleveur en qui l’on peut avoir confiance, il est assez risqué, si vous en mangez souvent, d’acheter de la viande en supermarché, et même dans certaines boucheries. D’autre part, comme je vous l’ai signifié, les études scientifiques démontrent chaque jour davantage à quel point elle doit être réduite si l’on veut vivre en meilleure santé.

Si vous voulez y faire attention, consommez un animal non stressé et élevé au grand air. Pour cela, il faut trouver le bon filon. Sinon, passez votre chemin et tournez-vous vers les protéines végétales.

Où trouver des protéines ?

Les protéines animales sont composées de huit acides aminés essentiels que notre corps ne peut pas produire, mais il est tout à fait possible de retrouver ces acides aminés en réalisant un mélange de céréales et de légumineuses par exemple. Même les asperges et les amandes en contiennent ! Il suffit de se renseigner et de suivre une alimentation variée.

Les céréales et légumineuses

C’est très simple, il suffit de mélanger 2/3 de céréales (riz, semoule, boulgour, quinoa, avoine…) avec 1/3 de légumineuses (lentilles, pois cassés, pois chiches, haricots rouges, fèves…). Grâce à ces proportions, vous bénéficierez de tous les acides aminés et protéines nécessaires à votre organisme.

Le soja

Le tofu, par exemple, produit issu du soja, est une source intéressante de protéines. Vous ferez cependant attention à bien le choisir (non-OGM) et à ne pas le consommer en excès. Le soja est une source d’œstrogènes, alors faites attention en fonction de votre sexe, de votre âge ou de votre état de santé.

Le seitan

Le seitan est issu du gluten de blé, cet aliment végétal contient jusqu’à huit fois plus de protéines que la viande. Son aspect proche du tofu ferme, est agréable au palais, il peut être délicieux s’il est bien cuisiné. C’est une bombe protéinée. Cependant, bon nombre d’entre nous sommes intolérant au gluten (sans le savoir !), ce sera donc un aliment à consommer avec modération, mais qui demeure intéressant en termes de goût, de texture et d’apport en protéines.

Les algues

Varek, kombu, wakame, dulse, nori… Vous trouverez autant de noms que d’apports de protéines différents. La dulse et la nori faisant partie des plus concentrées en protéines, vous n’hésiterez pas à les consommer en salades ou en soupe, par exemple. Certains poissonniers les proposent fraîches, mais vous en trouverez également en magasin bio, sous différentes formes (séchées, en paillettes, en poudre…).

Nous en avons déjà parlé, nourrir, hydrater et entretenir le bétail coûte une fortune à notre environnement, alors pourquoi ne pas tenter de diminuer notre consommation de viande en complétant avec d’autres sources de protéines ? Vous pouvez aussi avoir un petit poulailler et consommer de bons œufs frais !

Elodie

De plus, si vous êtes sensibles à la cause animale, nul besoin de vous préciser les horreurs des souffrances causées par les rendements exponentiels de l’industrie carnée.

Nous savons que les excès sont mauvais, consommer de la viande à chaque repas en est un. De plus, vous augmentez les dégâts sur vos intestins en l’associant à des glucides, et pourtant les classiques steaks haché + pâtes, ou bien jambon + purée, sont fréquents. Si vous tenez à votre tournedos dominical, choisissez-le chez un boucher de confiance et associez-le à des légumes verts ! Le reste de temps, il est agréable de découvrir de nouvelles saveurs : chili végétarien, houmous, galettes de lentilles…Il n’y a pas de limites, il vous faut juste vous créer de nouvelles habitudes.

Elodie