Comme il est plus facile de comprendre par l’exemple, pour illustrer ce phénomène de répétition, je vous décris mon vécu au quotidien en Région Parisienne lorsque que j’emmène mes enfants à l’école.

De Fontainebleau à Paris

Nous habitons près de la forêt de Fontainebleau et lorsque je fais le trajet pour déposer mes enfants à l’école, j’emprunte une route qui traverse cette forêt. C’est une voie est très étroite, en mauvais état et bordée de pavés. Quand nous sommes arrivés dans cette région – nous venions de Paris – je ralentissais systématiquement. J’avais très peur de croiser d’autres voitures venant en sens opposé car je craignais de les toucher ou même de basculer dans le ravin qui borde la route. Je n’étais pas du tout à l’aise ! J’étais toujours un peu stressée au moment de circuler sur cette voie. Et pour être plus à l’aise, j’avais tendance à prendre d’autres chemins, plus confortable pour moi, mais plus longs.

Un jour je me suis dit que c’était bien dommage d’agir de la sorte car c’est un trajet que je dois faire matin et soir pour aller conduire et rechercher mes enfants à l’école. Qu’il serait bien mieux de m’affranchir pour me sentir à l’aise avec cette route. Et que faire marcher la répétition dans ce cas précis était un bon exercice.

De fait, armée de courage, j’ai repris ce chemin encore et encore et jours après jours. Cela fait presque deux ans que nous habitons là-bas. Aujourd’hui, j’ai fait une multitude de fois cet aller-retour et je prends conscience que je n’y pense plus du tout, je n’ai plus peur d’emprunter cette route.

Un matin, je discutais avec mon fils Livio installé à l’arrière de la voiture, nous parlions de sa journée d’école et d’un coup j’ai réalisé que je ne réfléchissais même plus au fait de rouler sur cette voie et que je n’étais plus stressée qu’elle soit si étroite.

Nous avons tous fait un jour ou l’autre ce type d’expérience…

Si vous vous remémorez vos années de jeune conducteur (trice) par exemple, lorsque vous deviez vous concentrer à la fois sur la route, sur le volant et sur les vitesses, ça vous prenait énormément d’énergie, ça vous stressait et plus encore le jour où vous avez passé votre permis. Mais au fur et à mesure, conduire est devenu un automatisme, une habitude de vie et vous ne vous posez même plus de questions.

Avec l’alimentation, c’est exactement la même chose !

Les bonnes habitudes !

Si vous rencontrez aujourd’hui des problèmes de poids, si vous vous sentez fatigué, si vous manquez d’énergie et de vitalité, c’est probablement parce que vous n’avez pas encore acquis les bonnes habitudes. Que vous n’avez pas assez répété, encore et encore, le trajet de l’alimentation saine pour l’avoir intégré à votre vie.

Récemment, j’ai diffusé une vidéo partageant des conseils pour boire plus souvent des jus de légumes et faisant part de mon expérience personnelle d’une consommation quotidienne de jus pendant un mois. Suite à cette expérience, j’ai constaté des résultats spectaculaires sur ma vitalité et maintenant faire mes jus le matin est devenu un automatisme.

Actuellement, je suis en vacances, je n’ai pas de quoi me préparer mes jus, mais je sais que lors de mon retour, ce sera très naturel de m’y remettre car je l’ai fais pendant 30 jours consécutifs.

Les cycles

Lorsque que je souhaite changer une habitude dans ma vie, j’agis beaucoup par cycle. Je me prépare un cycle de 30 jours d’une nouvelle habitude. Je tiens cette façon de faire de Christine Lewicki auteure d’un livre formidable s’intitulant « J’arrête de râler ! ».

Elle propose un challenge continu de 30 jours sans râler pour que nous nous rendions compte à quel point nous pouvons râler au quotidien, nous donner les moyens de changer cette habitude de vie et devenir plus positif.

Depuis que j’ai relevé ce challenge « J’arrête de râler ! », je râle beaucoup moins ! Je l’ai mis à exécution dans plusieurs domaines de ma vie, qu’ils soient personnel, de couple, en famille ou encore en nutrition.

Je vous invite à faire cette expérience et vous dire : « à partir de maintenant, je décide de me faire un jus de légumes tous les jours, de manger plus de crudités, d’entamer une cure détox ou encore de manger sans gluten ou sans lactose pendant 30 jours, etc. »

Trouvez votre challenge nutrition ! Celui qui vous tient à cœur depuis longtemps et engagez-vous à le respecter pendant 30 jours. Je suis convaincue que vous en avez un !

A vos assiettes !